De l'usine à la promotion ...

La façade de l'usine Hammond au 4200 W. Diversey Ave. 1970s


Inventé au cœur de la Grande Dépression, quelques années à peine après la première guitare électrique, on pouvait croire que l'orgue électrique était en fait l'innovation la plus significative des deux - du moins pendant un certain temps.

Le brevet original identifiait simplement l'invention comme un «instrument de musique électrique», mais grâce aux perfectionnements ultérieurs de Hammond et de son partenaire commercial de longue date et ingénieur principal John W. Hanert, l'orgue électrique est rapidement devenu synonyme de l'entreprise qui l'a fabriqué. Tout le monde parlait du «Hammond».

«La musique d'orgue, jusqu'alors appréciée uniquement dans les églises, les théâtres et les grands auditoriums, est désormais disponible en prix et en taille pour la maison moyenne», rapportait le Christian Science Monitor en 1935, notant que l'arrivée de l'orgue électrique avait "créé un bouleversement au sein de l’industrie de la fabrication des orgues."

“Organ music heretofore enjoyed only in churches, theaters and larger auditoriums is now available in price and size for the average home,” the Christian Science Monitor reported in 1935, noting that the arrival of the electric organ had “created an upheaval within the organ-building industry."

Les chiffres les plus révélateurs sont probablement les chiffres des orgues électriques expédiés de l'usine Hammond Clock Company, Western Avenue Hammond, chaque mois au cours de sa première année de production, en 1935.

Org expédiés de l'usine Western Avenue Hammond en 1935:
Janvier à avril: 2
Mai: 18
Juin: 47
Juillet: 62
Août: 97
Septembre: 97
Octobre: ​​134
Novembre: 164
Décembre: 188

Laurens Hammond et ses partenaires commerciaux F. H. Redmond (vice-président) et C. E. Penny (directeur des ventes) ont également participé à une tournée nationale, débutant par un grand déploiement lors de l'exposition des Arts Industriels (Industrial Arts Exhibition) au Radio City Music Hall de New York. Henry Ford et George Gershwin ont été parmi les premiers acheteurs, mais le buzz et l’attrait commercial de l’instrument dépassaient largement les industriels et les musiciens professionnels. La taille, le coût, la cohérence (il ne s'est jamais désaccordé) et le contrôle du volume personnalisé étaient tous révolutionnaires et axés sur la classe moyenne, l'acheteur ordinaire.

"Nous recherchons ce type d'instrument pour avoir un marché qui, en temps normal, serait aussi grand que le marché du piano", a déclaré Hammond au Tribune en avril 1935. "Mais étant donné qu'il s'agit d'un nouveau marché, et qu'il existe une demande établie d'orgues qui n'a jamais été satisfaite, les ventes des premières années peuvent être très importantes."

“We look for this type of instrument to have a market which, in normal times, would be as large as the piano market,” Hammond told the Tribune in April of 1935. “But due to the fact that this is a new market, and that there is an established demand for organs which has never been satisfied, the sales for the first several years may be very large.”



En septembre, la «Hammond Organ Co.» fonctionnait comme sa propre filiale de la Hammond Clock Company. Une salle d'exposition de premier ordre a été achetée au 13e étage de l'immeuble Furniture Mart au 666 Lake Shore Drive, et l'usine Hammond sur Western a été poussée à ses limites chaque jour pour suivre les commandes.

«Le succès de l'orgue électrique Hammond depuis son introduction en mai dernier a abouti à la création d'une nouvelle industrie», a déclaré à l'époque le directeur des ventes C. Emory Penny. «En cinq mois, elle a donné du travail à plus de 300 hommes dans les usines du 2915 North Western Avenue. Le calendrier de production est en retard sur le total des commandes et de nombreux départements travaillent avec trois équipes de jour. »


Des ouvriers de la Hammond factory sur West Diversey, 1970s

“The success of the Hammond electric organ since its introduction last May has resulted in the creation of a new industry,” sales manager C. Emory Penny said at the time. “Within five months it has given employment to more than 300 men at the factories at 2915 North Western Avenue. The production schedule is behind the order total and many departments are working on three day shifts.”



En juillet 1936, une publicité Hammond parut dans le magazine Diapason, avec le titre: "Dimanche prochain, 390 000 personnes entendront la superbe musique du Hammond."

“Next Sunday, 390,000 people will hear the superb music of the Hammond."
“If you could drop in next Sunday at any one of 500 churches, you would understand why the Hammond Organ, within the short space of one year, has won an acceptance without parallel.”

"Si vous pouviez vous rendre dimanche prochain dans l'une des 500 églises, vous comprendriez pourquoi l'orgue Hammond, en l'espace d'un an, a obtenu une accueil sans pareil."

C’était, à bien des égards, le premier marché cible de Laurens Hammond et sa plus grande fierté. N'ayant aucun intérêt pour le jazz «vulgaire» ou la musique pop, il voyait son instrument comme l'évolution et le remplacement de l'orgue d'église. Et de nombreuses églises soucieuses des coûts pendant la Dépression étaient totalement en accord. Les médias adoptant également largement la tendance, la seule frustration avec la révolution Hammond semblait provenir d'une communauté en particulier: les fidèles des orgues d’église.

Cette dynamique a vraiment atteint son paroxysme dans les premiers mois de 1937, lorsque des représentants de la Pipe Organ Manufacturers Association ont déposé une plainte auprès de la Federal Trade Commission, contestant une litanie d’affirmations de Laurens Hammond sur son produit. Ils ont soutenu que les publicités de Hammond ont induit en erreur de façon flagrante le public en suggérant qu'un orgue électrique pourrait reproduire «toute la gamme des couleurs de son musical» et une «gamme d'harmoniques» égale à un orgue à tuyaux. En fait, même l'utilisation même du mot «orgue» était discutable.

Plutôt que de s’inquiéter des menaces, Hammond a accueilli le défi de manière prévisible, convaincu que toute publicité était une bonne publicité. Il a maintenu ses affirmations audacieuses et a organisé d'autres manifestations, aboutissant à une confrontation désormais légendaire entre orgue électrique et orgue d’église, qui s'est tenue le 11 mars 1937 à la chapelle Rockefeller sur le campus de l'Université de Chicago.

Avec Porter Heaps au clavier et deux jurys présents - un groupe de 15 étudiants universitaires et un autre de 10 musiciens professionnels (dont six organistes d’orgue d’église et les chefs d'orchestre Daniel Saidenberg et Ebba Sundstrom) - un orgue Hammond à 1 200 $ et plusieurs enceintes ont défiés l'un des plus grands orgues à tuyaux du monde : un orgue d’église d’une valeur de 75 000 $ construit une décennie plus tôt par le célèbre concepteur d'orgue Ernest M. Skinner.

Selon un compte rendu des années plus tard par John Majeski, Jr. dans Music Times, les cabines de Hammond «étaient dissimulées au milieu des tuyaux de l'instrument traditionnel et des écrans cachaient les consoles des deux orgues afin que le public ne puisse pas voir lequel était joué».

Les deux jurys ont reçu un crayon et du papier et on leur a demandé de noter sur quel orgue étaient jouées les trente compositions entendues. Les étudiants avaient raison sur une moyenne de cinquante pour cent. De toute évidence, ils ne pouvaient pas faire la différence. Les musiciens ont fait des erreurs allant de 10 à 90%.

Pour Laurens Hammond, c'était une victoire claire, même si l'opposition soutenait que tout le test - avec Porter Heaps aux touches - était truqué dès le départ. En toute honnêteté, Heaps a certainement mis l'accent sur les sons de flûte dans sa performance, puisque les orgues Hammond étaient à leur avantage dans ce registre. Dans tous les cas, la FTC a finalement réglé la question un an plus tard, permettant à Laurens d'appeler son instrument «orgue», mais interdisant toute nouvelle utilisation du terme «tons infinis» (« infinite tones »). Avec la victoire dans les lieux de culte américains, Hammond pouvait se reconcentrer sur les foyers américains.

En 1938, la Hammond Clock Co. était officiellement devenue la Hammond Instrument Company, une entreprise florissante qui faisait face à toute attente au cours des dernières années de la Dépression.

Alors que les publicités prêchaient encore dans les églises et dans les salons familiaux confortables, la polyvalence sonore sans précédent de l'orgue avait, sans surprise, trouvé un public croissant dans ce genre redouté de musique «populaire». Si Laurens Hammond trouvait la tendance vulgaire au début, cela ne le dérangeait probablement plus quand les chiffres de vente lui sont parvenus. Lorsque des joueurs populaires de Hammond comme Ethel Smith ont commencé à montrer l'instrument sur le grand écran dans les années 1940, cela a seulement contribué à accroître la sensibilisation et la demande du public.



Du côté de la fabrication, cela signifiait des actions drastiques comme l'ouverture d'une usine entière dédiée au travail du bois (située au 5008 W. Bloomingdale Ave.), plutôt que de compter sur un approvisionnement externalisé de qualité inférieure. Et du côté des ventes, la «politique de distribution sélective» de la société a tenu les marchands d’orgues indépendants et les studios à des normes de fonctionnement inhabituellement strictes, avec diverses réglementations sur les quotas et les techniques de vente. Certains marchands se sont rebellés, mais la plupart comptaient tranquillement leurs gains.


Dans les années 1950, il n'existait qu'environ 80 «studios» de vitrine Hammond Organ sous licence dans le monde, et tous étaient tenus de respecter les politiques de l'entreprise en dehors de Chicago

En 1949, une nouvelle usine principale a ouvert ses portes au 4200 W. Diversey Avenue, un bâtiment qui restera le siège social de Hammond jusqu'aux derniers jours de la société. Quelques années plus tard, en 1953, le nom officiel de l'entreprise fut à nouveau changé, cette fois de Hammond Instrument Co. à Hammond Organ Co.

Après 20 ans dans l’entreprise, Laurens Hammond était là pour superviser l’achèvement du nouveau complexe sur Diversey, mais il n’y travaillerait pas longtemps. À la surprise de beaucoup, il a quitté la présidence en 1955 pour se concentrer sur la recherche. Et tandis qu'il a maintenu la présidence de l'entreprise et a vu tripler sa valeur nette, passant d'environ 5 millions de dollars à plus de 17 millions de dollars à la fin des années 1950, il a pris sa retraite discrètement pour de bon en 1960 à l'âge de 65 ans, se réinstallant à Cornwall dans le Connecticut.

Outre l'installation principale de Diversey, il y avait plus d'une demi-douzaine d'autres usines en service dans la ville, employant plus de 1 000 hommes et femmes. Cela comprenait l'usine originale de l'avenue Western, l'usine de menuiserie susmentionnée au 5008 W. Bloomingdale Ave. (1937-1977), une usine de guerre résiduelle au 4737 N. Ravenswood Ave., des usines d'orgue à cordes au 2335 W. St. Paul St. et 4046 N. Rockwell Ave. (1950s), production de sous-ensembles au 4249 N. Knox Ave., et une usine de générateurs à roues phoniques à Melrose Park au 1740 N. 25th Ave (1956-1976).

Ce bâtiment de Melrose Park abritait également le célèbre orgue B3, qui est passé d’accessoire ringard de Lawrence Welk à l’un des sons les plus marquants du jazz des années 60, puis du rock.

Au moment de la mort de Laurens Hammond en 1973, la Hammond Corporation était une puissance internationale à part entière, avec des campus de fabrication supplémentaires dans le Missouri, le Massachusetts, au Canada et aussi loin que le Japon. Mais les claviers électroniques moins chers provenant notamment d’Asie allaient bien sûr bientôt sonner le glas de l’entreprise.

Tout au long de son existence, les usines Hammond ont maintenu bon nombre des normes élevées, introduites et toujours exigées par le fondateur de la société, bien que mises à jour à l'aide de nouvelles machines de pointe. Une garantie produit audacieuse de trois ans a été ajoutée à toutes les ventes dans les années 70, et le président de la société, Donald R. Sauvey, a semblé souscrire à la théorie selon laquelle la qualité resterait plus importante pour le public que le prix.

«Nos efforts se sont concentrés sur la création d'orgues qui ont non seulement des caractéristiques uniques, mais qui fournissent également un service à long terme qui rend les clients satisfaits et les revendeurs encore plus heureux», a déclaré Sauvey au Music Trades en 1978.

«Notre devise est: hors de la boîte. . . Sur le sol. Nous entendons par là que dans la plupart des cas, le revendeur n’a pas à investir du temps et de l’argent pour vérifier l’orgue avant de le mettre en vente. »

“Our motto is: out of the box . . . onto the floor. By that we mean in most cases the dealer doesn’t have to invest time and money in checking out the organ before making it available for sale.”

Respecter l'ancienne "norme Laurens", signifiait examiner attentivement chaque fournisseur de pièces, maintenir les composants conformes aux spécifications militaires, tester à chaque étape du processus de sous-assemblage à l'aide d'ordinateurs «perfectionnés» et très coûteux des années 1970, et passer un test final d'assurance qualité pour le son , fonctions électriques et mécaniques. Selon le V.P. des opérations à l'époque, John Tierney, un orgue typique a dû passer près d'un millier de tests séparés avant d'être expédié aux revendeurs.

"Je suppose que la plupart des fabricants revendiquent la fiabilité du produit", a déclaré Tierney, "Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nos revendeurs vous diront qu'aujourd'hui la qualité Hammond est imbattable."

Et pourtant, moins d'une décennie plus tard, l'une des grandes réussites musicales de l'histoire américaine était terminée. Alors que l'ère du synthétiseur s'emparait des années 80, la société a été enterrée par la vague des claviers bon marché et l'entreprise de Chicago s'est effondrée en 1986.

Techniquement parlant, la marque Hammond n’est jamais vraiment morte, car la production d’orgue se poursuit sous la nouvelle propriété de la société japonaise Suzuki Corporation. Aujourd'hui, au moins une partie de la fabrication est encore effectuée dans une usine de Hammond USA à Elmhurst, Illinois.

«Nous avons consulté les plans et spécifications originaux du cabinet pour nous assurer que nos nouveaux orgues semblent appartenir à la même famille», affirme le site actuel de l’entreprise Hammond. «Il y a une ligne droite de développement de 1934 à nos jours. Les «recettes» originales de Hammond et Leslie sont des phares qui nous guident. »

“We’ve consulted the original cabinet blueprints and specifications to insure our new organs look like they are members of the same family,” claims the current Hammond corporate site. “There’s a straight line of development from 1934 to the present day. Mr Hammond’s and Mr. Leslie’s original ‘recipes’ are the guiding lights.”



L'huile vintage Hammond Generator date probablement de la fin des années 50 ou du début des années 60. Le flacon de 8 onces a été «préparé et organisé» pour Hammond par EF Houghton & Co., une entreprise de Philadelphie qui existe depuis les années 1860 et qui se fait actuellement appeler «la plus grande entreprise de fluides pour le traitement du métal dans le monde."

A l'arrière du flacon, voici les conseils très importants de la société Hammond pour utiliser correctement l'huile de votre générateur :

«Tous les roulements du générateur sont lubrifiés par cette huile placée dans des coupelles au-dessus du générateur. Remplissez chaque tasse aux ¾ pleins une fois par an. Les coupelles agissent comme des entonnoirs. N'essayez pas de les laisser remplis. »

“All generator bearings are lubricated by this oil being put into cups above generator. Fill each cup ¾ full once a year. Cups act as funnels. Do not attempt to keep them full.”



Un grand merci au Chicago Museum



Alors comme l'affirme la publicité promotionnelle ci-dessous, "oublions le monde gris et brumeux qui nous entoure avec un orgue Hammond !"

Un autre modèle de flacon d'huile d'entretien Hammond.

Flacon légèrement différent de celui présenté plus haut. Notez le nom de l'entreprise : "Hammond Organ Company".

J'en ai pas mal lu sur la firme HAMMOND (je ne prétends pas tous connaitre...) mais je ne connaissais pas cette partie historique et commerciale de HAMMOND.
Ce devait être une grande entreprise américaine dans les années 30 a 70, et il est vrai que dans ces années la posséder un Hammond était "LA" classe ....
je me rappelle que sur la région Rhone Alpes dans les années 70 c'était mythique de jouer sur ce type d'orgue.
Peu de "claviers" pouvaient prétendre jouer sur ce matériel, pour ce qui me concerne je jouais à cette époque dans des orchestres de variétés et je jouais sur un FARFISA VIP 255 avec une Leslie 122 et un fender Rhodes plus un Moog.....
A ce jour, 66 ans j'ai toujours autant de passion et de plaisir à jouer sur un tel clavier avec ce son sublime qui me fait retourner dans les années rock seventies !!
Mais ou va tu chercher toutes ces infos Knord ???? sur le Net ??
En tous cas merci pour cette publication.

Sur le net oui.

KEYB73 a écrit:J'en ai pas mal lu sur la firme HAMMOND (je ne prétends pas tous connaitre...) mais je ne connaissais pas cette partie historique et commerciale de HAMMOND.
...Mais ou va tu chercher toutes ces infos Knord ???? sur le Net ??
En tous cas merci pour cette publication.

Hello KEYB73,

KNORD est une Magicienne et je la remercie pour tout son dévouement et du travail qu'elle met en œuvre afin de nous offrir au travers de ses publications enrichissantes pour tous les membres et visiteurs du forum, ses magnifiques et précieuses rédactions enrichies de mises en pages de qualité, évoquant avec minutie, le parcours de Laurens HAMMOND et l'histoire de cet emblématique instrument qu'il a créé et enlumine l'univers musical du Gospel au jazz, en passant par le Rock, la Soul, le Groove, la Bossa et la variété... depuis plus de 8 générations  

L'Univers de l'Orgue Hammond est un espace de passionnés, et pouvoir l'enrichir comme le fait KNORD et tous les membres contribuant à partager leur passion de l'orgue Hammond ainsi que de nous faire part de leurs expériences, ne pourront qu'être riches d'enseignements sur ce forum où nous nous retrouvons réunis, organistes professionnels, amateurs passionnés, ou bien tout simplement amoureux du son Hammond.

Un grand merci sincèrement à vous

Une magicienne ... hihi
Non, le net regorge d'informations dans tous les recoins et dans toutes les langues.

Et le net aussi est un excellent lieu pour fouiner des vieilles publicités de la firme Hammond qui paraissaient dans des magazines à partir de la fin des années 30.

C'est le moment de fouiller dans vos greniers... Vous en possédez peut-être chez vous. Bien évidement, vous êtes les bienvenu(e)s ici pour les partager !  


Sur ces publicités, Hammond affiche la plupart du temps le prix de l'orgue, mais aussi les tarifs des cours, par exemple 25 $ les 4 leçons.
Ce qui est très souvent mis en avant c'est la simplicité d'apprentissage de cet instrument. " En 30 minutes j'ai pu jouer de l'orgue"  


Ci-dessous, en encadré, la promotion du Novachord, produit entre 1939 et 1942. 1 069 exemplaires de cet instrument furent vendus durant cette période (info Wikipedia)



En gros, le Hammond ne coûte pas plus qu'un bon piano, se déplace facilement, et ne prend pas plus de place qu'un bureau et une chaise dans un living-room.




Ci-dessous, publicité de 1936, avec la liste des revendeurs (Studios)

Très passionnant,
et quelles belles affiches  
Et ce modèle S6 est très original, à découvrir
Merci infiniment  :D

L’histoire est un éternel recommencement. Hammond a fait beaucoup de mal aux facteurs d’orgues. Puis Hammond n’a pas résisté à la vague des orgues japonais et italiens, qui eux-mêmes se sont inclinés quand les synthétiseurs sont sortis. À présent, la MAO balaient fortement les claviers, même si les claviers de scène résistent tant bien que mal. Mais quelle est la taille de ce marché aujourd’hui alors qu’à l’époque, rien que Hammond sortait des dizaines de milliers d’orgues dans ces usines situées dans le monde entier ?

C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé.
J'ai presque envie de dire ... quelle est la place de la musique aujourd'hui, et par extension, des instruments de musique populaires ?

Les écoles de musique sont en crise. La guitare résiste un peu mieux.... Les outils numériques font croire qu’un musicien génial se cache en chacun de nous. Il suffit de voir la pauvreté créatrice actuelle pour se rendre compte que c’est un leurre. C’est vrai pour la musique, mais on peut faire le même constat pour le 7e art, la peinture, la littérature et toutes les disciplines artistiques au sens large. En tout cas, c’est ce que je ressens. Mais c’est un autre débat...

Hammond organs for Christmas

La compagnie Hammond Organ a visiblement souvent fait la promotion de ses orgues pour Noël, notamment dans les années 50 et 60.

"If you're going to buy an organ this Christmas" ...


"Christmas is Homecoming" Ci-dessous, publicité pour le Hammond Chord Organ, à partir de 695 $.


Ci-dessous "They're coming home for Christmas, so give them a merry, musical kind of a holiday"


This year  ... give them a Hammond Chord Organ ... and have a family-ful of fun"


Publicité de 1958, Hammond spinet. "Play by Christmas"

Faire la promotion de ses produits à Noël me semble logique, quelle que soit la marque

J'avais fait un article complet sur la mercatique appliquée par Hammond sur plusieurs décennies. Est-ce que cela vous intéresse ?

Stéphane B a écrit:Faire la promotion de ses produits à Noël me semble logique, quelle que soit la marque

J'avais fait un article complet sur la mercatique appliquée par Hammond sur plusieurs décennies. Est-ce que cela vous intéresse ?

Oui effectivement, c'est tout à fait normal, et si tu as tout un dossier sur le sujet, bien sûr nous sommes intéressés. Merci Stéphane.

Mignon... Typiquement "American Way of life" !

Pour certains qui, dans les années 70 auront eu ce document entre les mains et l'auront lu jusqu'à en user les pages en rêvant,  ce sera sans doute une belle madeleine de Proust.

Bonne journée les ami(e)s

Impossible de télécharger le fichier. Voici le message :

Vous n'avez pas la permission de télécharger les fichiers joints

Oui Stéphane tu as raison c'est un problème que nous avons rencontré.
Je suis peut-être allé un peu trop vite pour le mettre en ligne .
Nous revenons vers toi rapidement,

Jack

Salut Stéphane, je te l'envoie par mail. Y'a un blocage sur les PDF pour les non-admins...

Hello Stephane,
Nous allons voir comment résoudre le problème 
Merci infiniment pour ton implication et la qualité de tes interventions.

Bonne soirée,
Musicalement

Stéphane B a écrit:Impossible de télécharger le fichier. Voici le message :

Vous n'avez pas la permission de télécharger les fichiers joints

Hello Stephane,

Le problème est résolu 

Bonne journée à toutes et tous

Merci beaucoup Michel,

C’est avec plaisir et je suis très honoré de ce beau témoignage 


Toute l’équipe te remercie pour ta gentillesse et ta contribution enrichissante sur l’Univers de l’orgue Hammond 
 



Belle soirée,
Prends bien  soin  de toi également  

Oui effectivement comme nous en avons parlé en privée j'ai pas mal tourné dans la région Rhône-Alpes surtout en station dans les vallées de tarentaise et de la Maurienne tout ça dans les années 70 et 80 avec un Orchestre qui tourne toujours aujourd'hui.
Matériel de l'époque FARFISA Vip 255, Leslie 122, piano Fender Rhodes, Moog ??? et effectivement nous nous sommes peut être croisés un un jour !! qui sait ??? AH l'époque des baluches !!! séquence souvenirs souvenirs ....

L'idée de rassembler tous les membres de notre Forum est bien sympathique !!! mais alors quelle soirée !!! nous aurions tellement de choses à nous dire !!
Mais rien n'empêche certains membres de se rencontrer si les possibilités géographiques le permettent, mais nous aurons peut être l'occasion d'en reparler en MP car là nous débordons du cadre je pense.
Michel je te salue selon la formule Savoyarde Arvi pa

Bonjour à vous cher(e)s passionné(e)s des roues phoniques éléctromécaniques et digitales

 




Et bien quel Bonheur de constater votre enthousiasme  
Un grand merci à vous pour envisager cette rencontre  

Je pense que nous aurons le loisir d'évoquer cet événement "UOH" en y associant quelques amis "TTH" dont certains membres nous ont rejoints sur l'Univers de l'Orgue HAMMOND.
J'y prévoirai  quelques "surprises"  
Donc, à suivre sur une rubrique que nous mettrons en place avec la Team dès que nous aurons plus de visibilité sur le contexte sanitaire et l'autorisation de pouvoir créer cet évènement  

Pour l'heure, continuons à fleurir l'Univers de l'Orgue Hammond en nous partageant vos expériences et votre vécu




Prenez bien soin de vous,
Votre dévoué,

Si le boss est d'accord alors là c'est parfait :D :D :D :D :D
Bien sur je suis dispo pour participer de n'importe quelle manière à la mise en place de cette rencontre.
salut à toutes et tous