EDDY LOUISS

Eddy Louiss  est un organiste, chanteur et pianiste de jazz français.

Date/Lieu de naissance : 2 mai 1941, Paris, France

Date de décès : 30 juin 2015, Poitiers, France

Nom complet : Édouard Louise

Films : Tabataba

[size=51]Wikipédia[/size]

Enregistré en direct sur France Musique à l'époque en 1986 avec ma vénérable chaine Hifi Akaï  (l'année du bac...).
Quelques rares fois, Eddy rejouait en trio pour le plus grand bonheur de ses fans.

J'ai eu la chance plus tard, à la fin des années 90, de le voir jouer en solo en "3e mi-temps", à 2 m du B-3. C'était hypnotisant. Au-delà de la musique, il y avait l'aura que ce bonhomme complexe dégageait. Indescriptible.

J'ai, également, eu l'occasion d'assister à une balance avant un concert de Claude Nougaro, un moment magique que je n'oublierai jamais ...

l'émotion avant tout ... et quelle émotion !

Merci Daniel. Ce duo Nougaro/Louiss est une page d'anthologie. Il existe plusieurs versions de ce morceau (dont le titre original est Our Kind Of Sabi), que j'aime beaucoup jouer par ailleurs.

Voici une petite pépite, pas sûre qu'elle soit très connue : en 1971, Michel colombier compose un album démentiel, sorte de symphonie pop/rock/jazz : Wings. Eddy Louiss en est l'un des soliste instrumental. Au chant, on trouve par ex. Paul Williams ou Lani Hall (ex chanteuse de Brazil '66 avec Sergio Mendes). C'est dans cet album que se trouve le morceau de la fin des progarmmes d'Antenne 2, avec les bonhommes de Folon qui s'envolent (ça ne nous rajeunit pas). Les meilleures années d'Eddy...

Vraiment magnifique, merci pour le partage, je ne connaissais pas.

Générique de fin des programmes d'Antenne 2, avec les dessins de Folon que de souvenirs ...

Allez, encore un pour la nuit, tout aussi étonnant. Les autres pépites viendront un peu plus tard

La musique que j'aime, j'écouterais de telles performances toute la nuit. Le son des polars des années 70/80 ...

Tu te souviens certainement de la BO de Shaft, les nuits rouges de Harlem. Un régal.

Il y a de belles parties d'orgue également dans les compositions de Serge Gainsbourg.

Archimède59 a écrit:

La musique que j'aime, j'écouterais de telles performances toute la nuit. Le son des polars des années 70/80 ...

Tu te souviens certainement de la BO de Shaft, les nuits rouges de Harlem. Un régal.

Il y a de belles parties d'orgue également dans les compositions de Serge Gainsbourg.

On va bien s’entendre :D

En 1981, Eddy retrouve Stan Getz (et Billy Cobham) pour la musique de Est-ce bien Raisonnable, de Lautner, avec Miou-miou et Lanvin au sommet de leur gloire.
Cette BO se trouve en fait cachée sur le CD de la BO de "Mort d'un Pourri", pour ceux que cela intéresse. Il y a en tout 3 ou 4 morceaux.

Merci Stéphane, je me souvenais d'avoir entendu ce morceau, mais pas moyen de le récupérer.

Aujourd'hui, c'est chose faîte, grâce à toi.

Le son de l'orgue et du sax, une vraie tuerie. C'est pur et c'est cela qui fait la beauté du thème.

Il faut aussi dire que derrière les instruments il y a trois pointures ... Eddy, Stan et Billy ... le Trio de la Mort.

On continue ? Celle-là, elle me met vraiment le blues... Tiré du superbe film Beau-Père avec le remarquable et regretté Patrick Dewaere. Que ne dirait-on si ce film sortait aujourd'hui ? D'ailleurs, il ne sortirait pas...



* * * *
Question subsidiaire : qui pourrait me dire le réglage des tirettes dans ce morceau ?

C’est Magnifique,
Très bel hommage rendu à ces immenses Artistes
Merci Stephane pour ce partage majestueux et émouvant.

Attention, de plus en plus rare

Quel merveille,
51 ans déjà  
C'est un plaisir, merci infiniment pour ce partage Stéphane.

Voici une vidéo unique d'Eddy jouant en duo avec Daniel Humair. André Francis, très grand journaliste et présentateur de jazz, interviewe avec malice les deux musiciens. La voix d'André Francis était reconnaissable entre 1000, et j'écoutais ado fin 70/mi 80 avec avidité ses émissions radiophoniques (j'étais déjà en déphasage total avec celles et ceux de ma génération. Ça s'est encore empiré avec le temps :lol: )

Manifestement, Eddy n'a pas sucé de la glace avant son interprétation. Je ne suis même pas sûr du titre du morceau, ni de son interprète d'origine tel que le dit Eddy. Pour autant, il se passe quelques chose d'extraordinaire : 1 s avant de jouer, Eddy lance un regard d'une incroyable profondeur à D. Humair, et on les sent instantanément pris dans l'interprétation. A la fin du morceau, Eddy est tout penaud, comme un petit garçon que l'on aurait pris la main dans le pot à confiture.

C'est vraiment ici l'Eddy qui a toute mon admiration, et dans lequel je puise mon inspiration. Son jeu bop, son rythme chaloupé, ses phrases toujours chantantes et intelligentes, son exploitation de la Leslie et des registres... Vous verrez, la commande de vitesse a été déportée sur la touche de volume Normal/Soft du C-3, en haut à gauche. Cela se faisait à cette époque, ce n'est pas une mauvaise idée en soi, même si c'est un peu loin du clavier. Quant à Daniel Humair, c'est comme Eddy, la puissance contenue, l'explosion au bon moment. Quelle complicité !...

Enjoy !

Hello à toutes et tous